Antidox à Londres, le point 6 mois après

Avec des bureaux dans les villes les plus innovantes du monde – Paris, New-York – Antidox continue d’étendre son offre et son expertise à l’international. En décembre 2015, Antidox s’implantait à Londres et lançait une nouvelle offre dédiée aux startups et à la transformation digitale. Pourquoi Londres ? D’abord pour son dynamisme. Plus de 600 000 entreprises ont été créées au Royaume-Uni en 2015, dont 200 000 à Londres. Ensuite, parce que Londres est une scène tech qui n’a eu de cesse de pulvériser les records ces dernières années : 3,6 milliards de dollars ont été investis par les fonds d’investissement dans la scène tech britannique en 2015. Six mois après son arrivée et dans un contexte post-Brexit, faisons un point sur l’activité d’Antidox à Londres, avec Florence Naillat, directrice de l’agence au Royaume-Uni.

 

Pourquoi avoir implanté des bureaux à Londres ? Dans quelle mesure cela profite-t-il aussi aux clients d’Antidox en France ?

 

Florence Naillat : Cela s’imposait ! Depuis sa création, Antidox a développé une approche globale. Nous accompagnons nos clients sur leurs différents marchés que ce soit la France, où l’agence est née, mais aussi les États-Unis, la Suisse, le Japon, les Pays du Golfe ou encore l’Afrique du Nord. Notre équipe internationale nous permet de déployer une expertise qui colle au plus près des spécificités de chacun de ces marchés.

En ouvrant un bureau à Londres, l’une des villes les plus internationales au monde, nous améliorons encore la qualité de notre accompagnement. Surtout, c’est un formidable multiplicateur d’opportunités, que ce soit pour nos clients et partenaires ou pour l’agence elle-même, qui peut désormais valoriser directement son expertise sur un marché particulièrement dynamique.

Il suffit de penser à la capacité d’innovation de la scène “tech” londonienne : Londres est une concentration de talents et de capitaux qui sont en train de dessiner le monde de demain. Pour Antidox, c’est la chance d’avoir un accès privilégié aux dernières technologies, aux startups les plus disruptives, aux licornes en devenir… C’est un vrai plus en termes de ressources et d’expertise.

 

En quoi l’offre d’Antidox au UK diffère-t-elle de ses concurrents ?

 

Florence : Notre offre au UK obéit aux fondamentaux de l’agence : nous sommes “anti-doxa”, nous apportons à nos clients un conseil sur-mesure, qui vise à concevoir et mettre en oeuvre une stratégie d’influence à l’appui d’expertises et de méthodes soigneusement sélectionnées. Nous refusons résolument de prendre les sentiers battus, sans pour autant sacrifier l’efficacité à l’avant-garde ! Ici comme en France, nos partenaires savent qu’ils peuvent compter sur une compréhension fine de leurs enjeux, un contenu de qualité et des outils innovants qui servent aux mieux leurs objectifs.

Bien sûr, nous ne sommes pas les seuls au UK à nous positionner sur le contenu et l’innovation. Mais nous avons une façon bien à nous de le faire ! Il faut savoir qu’ici la plupart des agences ont une spécialisation sectorielle : IT, hôtellerie et restauration, santé, services publics… Ce n’est pas notre cas, car notre USP réside précisément en notre capacité à connecter variété d’individus et d’écosystèmes. Nous créons des synergies là où elles ne s’imposeraient pas d’elles-mêmes, nous provoquons les rencontres que nous pensons pouvoir générer de la valeur. Pour cela, nous devons rester curieux et prêts à accompagner tout type de clients. C’est d’autant plus le cas aujourd’hui que nous sommes présents des deux côtés du channel !

 

Quels sont actuellement les principaux projets de l’agence à Londres ?

 

Florence : Tout d’abord, poursuivre le travail d’implantation ! Il s’est passé beaucoup de choses en six mois et néanmoins, cela reste très court pour construire une marque et un réseau sur un marché nouveau, qui plus est ultra compétitif. Les opportunités sont nombreuses mais pour pouvoir les saisir il faut avoir préalablement mené un vrai travail d’exploration et même d’expérimentation : il est impossible de présenter Antidox ici comme on le ferait en France, il est aussi impossible d’aborder la prospection de la même façon.

L’agence vient par ailleurs de lancer deux offres spéciales “start-ups” : elles ne s’adressent pas exclusivement au marché britannique mais ont vocation à être principalement pilotées par le bureau de Londres. C’est l’un des enseignements de ces premiers mois d’activité : comment répondre aux besoins et aux contraintes des start-ups en matière de communication ? Nous avons mis aux points deux packs qui adoptent une approche “produit” plus que “projet” : pas de coûts fixes mensuels, mais une prestation unique, concrète et mesurable. Et malgré tout sur-mesure. Cette approche sera notamment déployée dans le cadre de campagnes de crowdfunding pour lesquelles nous proposons en outre de prendre notre part du risque en ne facturant qu’en cas de succès.

Last but not least, nul ne doute que les conséquences du Brexit seront lourdes pour les entreprises de part et d’autre de la Manche. Elles devront notamment les appréhender en termes de positionnement et de stratégie d’influence. Avec son approche globale, européenne et tout particulièrement franco-britannique, Antidox a certainement un rôle d’éclaireur, voire de médiateur à jouer. En tout cas nous nous devons de suivre de près ces développements, cruciaux pour nos clients présents et à venir. Ce travail de veille, d’analyse et de conseil sera au coeur de notre mission pour les prochains mois.

 

 

Un mot sur Florence Naillat

Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Lettres et Sciences humaines, elle a fait ses débuts professionnels en politique. Elle a notamment travaillé auprès du Ministre de la Défense et du Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, en tant que conseillère chargée des discours et de la prospective. Passionnée par l’entrepreneuriat et l’innovation, elle accompagne des start-ups dans leur business development et communication. En décembre 2015, elle rejoint Antidox en tant que consultante et directrice de l’agence basée au Royaume-Uni.